Le voile est levé ! Ce matin à 8 heures locales, Fiskens a dévoilé une nouvelle collection exceptionnelle de rares automobiles dans le cadre du 30éme Salon Rétromobile de Paris où pas moins de neuf rarissimes véhicules de compétition et de production vont être proposés à la vente. Au total, ce sont 11 voitures qui honorent le plus important stand de tous les exposants britanniques participant à l’événement.
En fait, certaines pièces du catalogue présenté par le plus en vue des spécialistes de l’automobile historique de Londres, n’ont pas été mises sur le marché depuis une génération, ce qui va contribuer à créer beaucoup d’attention autour de ces modèles.
L’inventaire 2013 complet qui peut être parcouru ci-dessous propose quelques pièces de résistance comme la Ferrari 275 GTB Competizione de 1966 qui disputa Le Mans à trois reprises et une Bugatti Type 37A de Grands Prix dans son état d’origine. La Grande Bretagne est aussi bien représentée avec une éblouissante Aston Martin DB3S et une Austin Healey 100S disposant d’une carrosserie aluminium qui ont toutes les deux traversé la Manche pour rejoindre Paris. Trois Bentley les rejoignent, dont une ayant participé à l’édition 1926 des 24 Heures du Mans.
En marge des exemplaires en vente, le stand Fiskens va aussi accueillir une paire venue d’Italie, et appartenant au cercle des plus grandes et iconiques voitures des années 1950. La première, une Ferrari 250 Testa Rossa (châssis 0716 TR) fut acquise par un client américain il y a quelques années et effectue un bref arrêt à Paris avant de rejoindre Maranello pour une certification usine. L’autre, une Maserati 250F (châssis 2521) a signé cinq podiums en Championnat du Monde F1 entre les mains expertes de Jean Behra au cours de la saison 1956, avant de jouer les premiers rôles dans le film Ein Engul auf Erden (Highway to Heaven) trois ans plus tard.
Le vaste espace d’exposition de Fiskens sera une nouvelle fois situé dans le Hall 3, stand J91, durant les cinq jours de la manifestation qui se tient au Centre des Exposition de la Porte de Versailles à Paris du 6 au 10 février.
Ex-‘Scrap’ Thistlethwayte, participation au Mans 1926, « Numéro neuf »
Châssis : 1179
Une commande spéciale de Tommy « Scrap » Thistlethwayte avec une carrosserie unique due à Martin Walter. Elle n’est pas seulement l’une des mieux préservées dans son état d’origine, mais elle est aussi la seule Super Sports 100mph à avoir disputé Le Mans.
Châssis : DB3S/115
Faisant partie de l’une des vingt voitures produites par l’usine, « 115 » fut livrée à Joe Lubin en 1956 et fit ses débuts en compétition à Bakersfield le 20 mai de la même année. Arborant le blanc à bande bleue, couleurs distinctives du sport automobile américain, elle devint rapidement l’une des plus fameuses voitures de compétition de la florissante scène sportive californienne.
Châssis : 37283
Aux mains de ses deuxièmes propriétaires Alex Paul et son épouse, cette Bugatti entreprit en 1938 un épique tour de France de 4000 km. Détenue par le même propriétaire pendant plus de 60 ans, elle est l’une des plus authentiques Type 37 de la marque, et probablement le dernier exemplaire non restauré dans le monde.
Châssis : NR 507
A l’origine, livrée à M. E. Gordon Craig en 1926, le châssis NR 507 est un modèle Speed qui possède toujours la même carrosserie quatre places Vanden Plas d’origine. Equipée en 1953 d’un moteur de 4.5 litres, cette fabuleuse Bentley historique a eu le même propriétaire durant 36 longues années.
Châssis : 911 360 1215
Récemment mis à nu, sujet à une repeinte totale et à une rénovation complète de sa boîte de vitesses, ce fabuleux exemplaire de la mythique Porsche 911 2.7 RS, sans pareil pour une utilisation route et piste, est prêt pour être piloté et apprécié par son nouveau propriétaire.
Châssis : FS 3615
FS 3615 est le dernier exemplaire original de Sports Saloon « Weymann » construit par « Freestone & Webb » pourvu des ultimes spécifications : vilebrequin lourd et support châssis pour moteur de 4.5 litres.
Ex-Scuderia Filipinetti ; 3 participations aux 24 Heures du Mans ; Vainqueur de classe au Mans, à Spa & Imola.
Châssis : 9079
Livrée en premier lieu à Georges Filipinetti, propriétaire de la fameuse Scuderia Filipinetti basée en Suisse, « 9079 » disputa l’édition 1967 des 24 Heures du Mans où elle coupa la ligne à la 11e place et remporta sa classe. D’autres victoires de classe suivirent en 1969 à Spa et Imola.
Châssis : AHS 3603
Exportée aux Etats-Unis et alignée en course en Californie, cette 100S très originale a mené campagne aux quatre coins de l’Europe aux mains de son actuel propriétaire.
Vainqueur de classe au Mans, Châssis : 0222
Cette voiture, numéro de châssis 0222, est la Bizzarrini « usine » alignée aux 24 Heures du Mans 1965 où elle remporta sa classe. Aujourd’hui, elle continue de s’illustrer lors d’épreuves historiques incluant les Le Mans Classic, Monterey Historics, Sebring et bien d’autres épreuves encore à travers l’Europe.
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